D’une ville imaginaire en plein cœur de Lyon au bonheur vert Matcha quelque part à la Croix-Rousse, en passant par les plaisirs yankee du boss Brice Fournier, Mia Habis vote pour ses coups de cœur. Un bonheur en ces temps si troublés.
Place aux artistes
Une ville imaginaire. Dans cette ville imaginaire, les restes d’un monde où les humains ont un jour existé. Les pensées sauvages et l’imagination ont pris le dessus et des choses improbables y apparaissent. Objets, couleurs, sons et formes se combinent dans de nouveaux alliages qui se passent de raison et font la loi, dans une liberté qui remercie l’humain mais qui finit par n’en faire qu’à sa tête. Elle ressemble à ça, cette troisième édition du festival lyonnais AiRT DE FAMILLE. Vous pouvez même en emporter un bout avec vous, le vide-expo est jusqu’au 28 juin.
Une ville imaginaire, et dans cette ville imaginaire, une place, et sur cette place, un passage, qui traverse huit immeubles massifs et qui, au fil du temps, a vu déambuler beaucoup, beaucoup de Lyonnais. Ce passage a été une galerie marchande dans une autre vie. Vous devinez où c’est ? Aujourd’hui, le lieu est barricadé et respire de temps en temps grâce aux quelques happenings qui font frissonner sporadiquement les murs et ravivent l’écho des passants.
Alors, perpétuons ces échos et entrons ensemble visiter cet espace commercial dépossédé de sa fonction initiale ; cette succession de vitrines investies par les artistes du programme d’incubation Omart fait désormais place à l’art. Parce qu’ici, il n’y a rien à vendre, rien à acheter. Et ça fait son effet !
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