Cette nouvelle édition de i
els, signée Julie Hainaut et illustrée par Garage Deloffre, s’intéresse à l’action menée par le président sortant de la Région AURA en matière de droits des femmes. Laurent Wauquiez pour ses rivales et rivaux ? « La quintessence de ce que je combats en politique » (Najat Vallaud-Belkacem, PS). « Il ne participe pas à l’émancipation des femmes, bien au contraire » (Fabienne Grébert, EELV). Il s’inscrit « dans une tradition séculaire où la femme s’occupe des enfants et du foyer » (Bruno Bonnell, LREM).Entre subventions amaigries voire supprimées, propos indéfendables sur la PMA et Pass contraception menacé de disparition, enquête sur le bilan féministe du président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cher Laurent Wauquiez,
On aurait voulu vous poser des questions. Plein.
Pourquoi avoir supprimé la Semaine de lutte contre les discriminations et la Quinzaine de l’égalité entre les femmes et les hommes ? Pourquoi avoir baissé voire supprimé les subventions d’associations luttant contre les violences sexistes et sexuelles, contre les discriminations en général ? Comment les subventions sont-elles accordées, d’ailleurs ? Pourquoi est-ce si nébuleux ? Il est où, le Pass contraception ? L’ultraconservatisme a-t-il vraiment un avenir ? Quel est le lien entre PMA et eugénisme (on cherche toujours) ? Qu’est-ce que le féminisme ? Pourquoi le temps de parole accordé aux femmes lors des assemblées régionales est-il proche du néant ? Comment expliquer la précarité menstruelle dans les lycées et les centres de formation ? Avez-vous ne serait-ce qu’une fois rencontré Nathalie Dompnier, la présidente de l’Université Lumière-Lyon-II ? Comment entendez-vous œuvrer pour les droits des femmes ? Entendez-vous vraiment œuvrer pour les droits des femmes ? Pourquoi si peu de femmes aux postes-clés de l’exécutif régional ? Installer des caméras de surveillance dans les transports sans repenser l’espace public dans son ensemble a-t-il un sens ?
Et plein d’autres encore. Mais nos multiples demandes d’interviews sont restées lettre morte. Même si le silence dit beaucoup, on reste sur notre faim. La plupart des candidat.es que nous avons interrogé.es sur votre bilan en matière de droits des femmes, aussi.
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