[INVITATION] Rencontre débat animé par la Rédaction avec deux spécialistes du sujet, le Jeudi 9 décembre à 19h30 — Gratuit sur inscription ici
« Les inégalités entre les genres commencent dans les cours de récréation »
En amont de la rencontre, retrouvez ci-dessous notre entretien avec Violaine Dutrop :
À la rentrée 2021, la ville de Lyon avait inauguré ses premières cours d’école « non genrées », avec l’ambition de rééquilibrer l’espace utilisé entre les filles et les garçons. La mesure avait suscité d’interminables polémiques autour d’une supposée disparition des cages de foot dans les écoles, laissant de côté les véritables enjeux sur l’égalité des sexes.
L’ Arrière-Cour se repenche sur le sujet autour d’une rencontre avec Stéphanie Léger, l’adjointe au maire à l’éducation et Violaine Dutrop, fondatrice de L’institut EgaliGone qui promeut l’égalité des sexes dès le plus jeune âge. Elle est aussi l’autrice de l’ouvrage « Le pouvoir insidieux du genre – Des Histoires courtes qui en disent long » (éditions Libre & Solidaire) et nous vous proposons de la découvrir dans cette édition de L’Arrière-Cour, à travers un grand entretien mené par Julia Blachon.
L’arrière-Cour : Quels sont les enjeux des cours d’école dites « non genrées » pour l’égalité entre les hommes et les femmes ?
Violaine Dutrop : La cour de récréation est un lieu de socialisation et de partage de l’espace collectif où la reproduction des inégalités entre les sexes est très souvent tolérée. Sans intervention du corps enseignant, peu de jeux se jouent en mixité. C’est ce qu’on appelle la « séparation des sexes »,