Réforme des retraites : la meilleure réponse à la mauvaise question ?

« La résistance à la réforme des retraites est peut-être le symptôme d’un problème mal abordé. Quelles autres questions pourrait-on se poser ? », s’interroge Olivier Hamant, biologiste, directeur de recherche à l’INRAE, au sein de l’école normale supérieure de Lyon et de l’institut Michel Serres, et auteur, en 2022, de La Troisième Voie du vivant (Odile Jacob), dans cette tribune illustrée par Aurélie Geoffray.

La réforme des retraites a été justifiée par des arguments qui s’additionnent et se contredisent. Comme le disait l’économiste Jézabel Couppey-Soubeyran, « dans ce (non-)débat, il y a une inversion du sens des mots. On se croirait chez Orwell : ce qui nous est présenté comme juste est en fait injuste, ce qui est présenté comme une réforme qui protège les femmes les met davantage en difficulté. »

Quand un problème bloque à ce point, c’est qu’il est mal posé. « Si un problème ne peut être résolu, agrandissez-le », conseillait l’ancien chef des armées et président américain Dwight D. Eisenhower. Suivant cette invitation quasi mathématique, voici quatre ouvertures pour prendre un peu de recul.

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« Le “travailler plus pour gagner plus” se transforme progressivement en “travailler moins pour vivre mieux” »

Premièrement, prolonger le temps de travail en retardant le départ en retraite va-t-il nécessairement augmenter le PIB ? L’économiste

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