Notre quartier c’est… est un projet socioartistique pensé par et pour les habitants et porté par la Compagnie du Subterfuge. Son objectif ? Favoriser l’expression artistique dans les quartiers dits « prioritaires » du Grand Lyon. Paroles, chorégraphies et photographies s’entremêlent pour former un portrait du quartier et de celles et ceux qui le font vivre.
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Durant le confinement de mars 2020, notre environnement proche a pris une place fondamentale : il est devenu notre seul lien avec l’extérieur, un lien limité à un kilomètre de distance de notre domicile. Quel trait d’union nous unit à notre environnement ? C’est la question qu’explore Notre quartier c’est…
Ce projet photographique et chorégraphique invite les habitants à confier leurs récits de vie, leurs souvenirs du quartier et leurs envies pour son avenir. Un projet à la confluence « de la photo sociale et du reportage de rue, tout en restant un boulot de portrait », résume Kévin Buy, l’un des photographes engagés dans cette démarche.
Porté par Laureline Gelas, directrice artistique, chorégraphe et créatrice de la Compagnie du Subterfuge, le quatrième volet de Faire danser les murs évolue au sein de quartiers dits « prioritaires » de la métropole lyonnaise. De Gorge-de-Loup à Moulin-à-vent en passant par Sœur Janin et les Minguettes, la compagnie veut allier danse, photographie et son. Au pied des immeubles, les conversations se lancent et s’embellissent. Les mots sont enregistrés, traduits en mouvements et immortalisés en images.