Entre sciences et Formule 1 : quelle est la bonne formule ?

Le championnat de Formule 1 version 2024 se termine ce mois-ci. Comme chaque année, on a assisté à des courses à rebondissements, à de magnifiques combats entre pilotes et tout cela, à grand renfort de stratégie de course et de sciences, évidemment ! Vincent Dolique, ingénieur de recherche au CNRS et spécialiste de la physique des matériaux et des sciences du sport, nous offre son éclairage.

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Je profite de cet article de fin d’année pour vous décrire et vous expliquer la façon dont les sciences participent aux performances et garantissent de mieux en mieux la sécurité des pilotes.

Lorsqu’on regarde une Formule 1 passer devant nous, on se doute bien que sa forme basse et pointue n’est pas le fruit du hasard. Et lorsqu’on l’examine de plus près, les choses sont beaucoup plus complexes. Chaque partie de la carrosserie a une forme bien définie, parfois courbée vers le bas, parfois vers le haut. Ces courbes sont utilisées pour profiter de l’air qui circule à grande vitesse. Jusqu’à 350 km/h.

Oui, on peut considérer que c’est l’air qui circule et non la voiture qui avance à 350 km/h. On appelle cela un changement de référentiel. C’est exactement la même chose lorsqu’une balle tape votre main. Vous pouvez aussi laisser la balle fixe et la taper avec votre main à la même vitesse. On a alors des lois de chocs réciproques. C’est grâce à cela que l’on peut étudier l’aérodynamisme des Formule 1 en soufflerie.

Dans les souffleries de l’ENS de Lyon

Le laboratoire de physique de l’ENS de Lyon dispose de souffleries de plusieurs tailles. Celle qui présente un diamètre d’environ 50 cm permet d’étudier de petits « objets », comme le vol des papillon

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