Tiago Guedes, photographié par Tim Douet à l’occasion d’un déjeuner du Club de la presse de Lyon.
Tiago Guedes, le nouveau directeur de la Biennale et de la Maison de la danse, signe des débuts réussis. Rencontre et décryptage.
« Lyon est connue internationalement pour la danse et la culture » En prenant la direction de la Maison de la danse et de la Biennale, le Portugais Tiago Guedes dit arriver à la tête du « grand rendez-vous mondial des professionnels de la danse ». Il avait découvert la ville en étant programmé comme chorégraphe à la Biennale 2008, et n’a ensuite manqué aucune édition en tant que directeur artistique du Teatro Municipal do Porto : « La Biennale a la particularité de consacrer la moitié de sa programmation à des créations. C’est donc le lieu idéal pour voir des spectacles avant de les programmer ensuite. »
Venir à Lyon était pour lui une chance sans équivalent. « Au théâtre de Porto, nous avions une programmation pluridisciplinaire, pas uniquement de la danse. Ici, je peux vraiment développer mon travail uniquement sur la danse, mais au sens de la danse élargie, qui touche le théâtre, le cirque, etc. »
Son projet, « ON(L)Y Danse – un futur partagé pour la danse à Lyon », a fait l’unanimité du jury représentant les principaux financeurs que sont la Ville de Lyon, la Métropole, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et le ministère de la Culture, en mettant notamment l’accent sur le soutien à la création. « Lyon est reconnue comme une ville de diffusion, pas suffisamment comme une ville de création », juge-t-il. Le directeur compte notamment sur les futurs Ateliers de la danse dans le 8e arrondissement, ainsi que sur la Cité internationale des arts du cirque, qui doit voir le jour à Vénissieux, pour y remédier. Il prévoit aussi de multiplier les « premières parties », en programmant de jeunes artistes avant les spectacles. Le spectateur sera ainsi amené à rester plus longtemps… et à profiter d’espaces de restauration et de bars plus conviviaux.
Le Grand Bal de la compagnie Dyptik a enflammé Le Radiant Caluire et redonné vie à des danseurs atteints par une curieuse épidémie.
« Une Biennale de transition »
Cette première Biennale, largement préparée par Dominique Hervieu avant qu’elle ne prenne la direction artistique des JO de Paris 2024, n’en demeure pas moins « une